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Gunnar StaalesenLes enquêtes de Varg Veum, détective... tome 1 sur 18
Olivier Gouchet (Traducteur)
EAN : 9782070304998
320 pages
Gallimard (13/05/2004)
3.39/5 261 notes
Résumé :
Varg Veum, ancien salarié à la protection de l'enfance de la ville de Bergen en Norvège, est devenu détective privé après avoir été remercié pour avoir eu la main lourde sur un type qui prostituait une gosse en perdition. Les affaires ne vont pas fort. La police officielle ne l'aime pas. Divorcé, il refuse toutes les affaires sentimentales et s'en console à l'aquavit. Jusqu'au jour où un avocat de renom lui demande de suivre son épouse pour un constat d'adultère. Ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40)Voir plusAjouter une critique
3,39
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cannibalector 07 septembre 2015 Signaler ce contenuPage de la critique 2 Folio achetés, un troisième gratuit: bonne initiative même si le choix du livre offert est trés limité: je prends le seul polar. Ce roman a été écrit en 1977 et débute la série des aventures du détective privé norvégien Varg Meum: son nom se traduit littéralement" le loup dans le sanctuaire" et signifie "le proscrit" C'est le détective classique: pas de client, bureau vide sauf la pile de factures qui s'amoncelle, cynique mais bon ,légérement alcolo ( à l'aquavit) et evidemment sensible à la gente féminine (fatale de préference): bref, rien de nouveau sous la neige Juste aprés avoir refusé à un avocat de suivre sa femme infidèle, le frère de cette derniere lui fait la même proposition et il accepte. Cette femme est assassinée quelques jours plus tard. Je ne sais pas trop quoi vous dire; c'est pas mal; ça se laisse lire: en fait, il n'y a aucune surprise, ni bonne ni mauvaise. Mais ce n'est que mon humble avis Commenter  Japprécie         390
Marylou26 10 août 2023 Signaler ce contenuPage de la critique Je découvre avec Varg Veum un enquêteur norvégien que je ne connaissais pas, avec ce roman paru originellement en 1977, le premier d'une série qui en compte aujourd'hui dix-huit. Renvoyé de la protection de l'enfance de Bergen où il travaillait, Veum a ouvert un bureau de détective privé, après avoir tabassé un dealer ayant abusé d'une jeune fille toxicomane dont il s'occupait. Une affaire se présente, qu'il refuse, trop conjugale pour lui : un avocat, William Moberg, lui demande de suivre sa femme Margarete, qu'il soupçonne d'infidélité. Veum accepte cependant le contrat lorsque le frère de cette dernière l'approche, cherchant à reprendre contact avec elle dans le contexte de la mort à venir de leur père. Dès la première page, j'ai été séduite par l'écriture de Gunnar Staalesen - le ton « hard-boiled » donné au personnage principal de même que le passage des saisons sur lequel l'auteur s'attarde -, de même que par la description de Bergen, une ville de carte postale qui n'en est pas moins gangrenée par le trafic de stupéfiants et par la prostitution. L'humour cynique de Veum est irrésistible. Si en milieu de lecture j'ai pu être mitigée quant à mon envie de poursuivre la série l'intrigue en elle-même est assez classique je referme le roman ferrée par cet auteur qui a su dès le départ insuffler une originalité certaine. Commenter  Japprécie         201
Dejapriszut 03 février 2020 Signaler ce contenuPage de la critique Une enquête policière du privé Norvégien Varg Veum que j'ai découvert avec intérêt. Il y a du suspens et c'est bien embrouillé par moment pour nous perdre, mais finalement très bien menée cette enquête par Varg Veum . Varg Veum est un ancien salarié de la protection de l'enfance qui a eu la main lourde sur un type qui prostituait des enfants et de ce fait a été remercié. le voici donc détective privé qui cours après les affaires pour payer ses factures qui s'amoncellent. Très mal vu de la police officielle et pourtant son courage et son acharnement vont contribuer à l' aider à résoudre cette affaire complexe. Un détective privé typique bourru, avec une vie privée pas terrible et la propension à noyer son mal être dans l'aquavit. Mais sympathique et humain. Commenter  Japprécie         220
missmolko1 25 avril 2015 Signaler ce contenuPage de la critique J'ai ,cette fois, posé mes valises en Norvege et fait la connaissance de Varg Veum, le célèbre détective privé né sous la plume de Gunnar Staalesen. C'est un personnage vraiment intéressant et complexe, quelque peu cynique. Il m'a souvent fait sourire et je me suis vite attachée a lui. Je l'ai suivi lors de son enquête. Un homme veut espionner sa femme puis quelques jours après un frère veut espionner sa femme, Varg Veum découvre qu'il s'agit de la même femme est se décide a enquêter. J'ai adoré cette enquête, j'ai presque eu un coup de coeur mais j'ai trouvé que Varg Veum arrive un peu trop facilement a la résoudre. Comment arrive-t-il a faire le lien entre tous les protagonistes ? Je pense qu'il s'agit de sa propre intuition mais ça arrive un peu trop rapidement en tout cas. Malgré ça, je suis conquise et je pense vite lire la suite des aventures du détective. Commenter  Japprécie         240
Forcement, le lecteur se prend vite au jeu, on se surprend a aimer espionner la vie de cette femme. Qui est-elle ? Que fait-elle? L'auteur nous y amène doucement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
euphemie 09 août 2015 Signaler ce contenuPage de la critique Il fait si froid et si sombre en Norvège, que tout est bon à lire? Ou bien !!! Après mettre régaler avec Jo Nesbo, vla que j'ai essayé, d'avaler cette prose.....Mais je laisse tomber, je me croyais en rupture de matière première...alors je m'acharnais, cela va démarrer, le type en a publié dix, tout de même....non !! Mais, je viens de voir que le Silmarililon m'attendait sur l'étagère...rangé avec "les lus"...Tant pis adieu détective Veum, je ne veux plus... faire du mal à mes petits yeux, j'ai horreur de m'ennuyer avec un livre . Commenter  Japprécie         140
Épaté, ou plutôt "espanter" comme ils disent en Provence, de lire maintenant des critiques élogieuses sur Babelio...voir dithyrambique !! le style, l'humour, l'humanité du personnage....n'en jetez plus la cour est pleine, en tous les cas la mienne...Le style, niveau collège, d'une platitude à regretter les montagnes russes, l'humour!! oû siou plé ? l'humanité, euh woui le narrateur est un homme...Bon peut être que dans le "jus d'origine", avec un verre d'Aquavit...on est tous frères, je suis d'accord..... hélas je ne parle pas le norvégien....trois fois hélas d'ailleurs parce que j'aime beaucoup la Scandinavie, et les loups de tout poils....
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missmolko1
19 avril 2015
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La table du petit déjeuner fut une reussite. Le café noir comme de l'encre, avait le gout d'un matin de septembre en haute montagne. Les ufs étaient cuits a point, les jaunes en étaient comme des matins dété oubliés. Les tartines, fraichement grillées, croustillaient, le beurre était moelleux et doré - et les saucisses de mouton si fraiches qu'on aurait juré que la veille au soir encore les brebis gambadaient dans la lande. La confiture de fraises, d'un rouge brillant, était sucrée a souhait et la marmelade d'oranges aiguisait lappétit exactement comme il le fallait : elle vous incitait a prendre une tartine en plus.
La table du petit déjeuner était une reussite, mais le petit déjeuner n'en fut pas une. Hilde Varde nétait pas une adepte des bons petits déjeuners. Pour Hilde un bon matin était un mauvais matin. Pour Hilde Varde, une bonne journée ne pouvait commencer avant que l'horloge ne sapprochât de midi. Elle contemplait une tartine de pain sec, avec sur le visage des regrets comme un cold-cream gras. Elle n'aimait pas la marmelade d'oranges et la confiture de fraises lui donnait des boutons. Quant aux saucisses de moutons, elle en avait eu plus que sa dose dans son enfance, et les ufs lui causaient des nausées. Elle mangeait le moins de beurre possible, et le café lui provoquait des remontées acides et pour le lait, elle n'en buvait que dans les occasions tristes. Donc elle but du lait.
[...]
Je pris mon petit déjeuner tout seul et ce fut vraiment un merveilleux petit déjeuner.
Quand elle revint, elle avait déjà sa fourrure sur le dos et était prête a partir.
"Ne crois pas, dit-elle, que je sois venue ici pour tes beaux yeux, Vaarg Veum. Ne vas pas t'imaginer que je suis venue parce que tu as une technique pour accrocher les filles. Je suis venue ici parce que j'avais besoin de faire l'amour. Et je l'ai fait. Ça ne cassait pas des briques, mais je ne m'attendais pas a autre chose. Alors, salut, Varg Veum, a un de ces jours... peut-etre !"
La-dessus, elle partit.
"See you later, alligator", dis-je a la porte close.
C'est ça que j'aime chez les filles daujourdhui : elles ne te laissent jamais conserver la plus petite de tes vieilles illusions idiotes. D'accord, d'accord, je nétais pas le plus grand tombeur du monde, mais je savais faire un bon petit déjeuner, et pour le moment cétait bien suffisant, en tout cas pour moi.
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Woland
31 mai 2012
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[...] ... Au commencement était le bureau et au bureau, il y avait moi. Les pieds sur la table. Le bureau était rangé, on s'y retrouvait facilement. A gauche il y avait une pile de factures. A droite il y avait ce que je possédais en argent liquide : dix couronnes et trente øre. Dans un coin de la pièce se dressait une armoire de classement grise. Elle était vide. Un coffre-fort mural contenait tout ce que j'avais de valeur : le livret d'un compte-épargne affichant 503, 75 couronnes. La porte double donnant sur la salle d'attente était entrouverte, mais personne n'y passa la tête.
Mon bureau se trouvait au bout d'un long couloir poussiéreux. J'avais pris la succession d'un médecin-généraliste qui n'avait pas su diagnostiquer sa propre mort. L'air de la pièce était encore plein à craquer des soucis et tracas d'une génération entière. Mon bureau se situait au troisième étage d'une maison du Strandkai et seul le panorama m'empêchait de mourir d'ennui. Depuis la fenêtre, je voyais la vie grouillante du Marché aux Poissons. (...)
Je bâillai, je recomptai les factures pour m'assurer qu'aucune n'avait fugué depuis la dernière fois. Electricité, loyer, assurance, un emprunt bancaire de mille couronnes à rembourser, la traite d'une vieille dette, la facture d'un magasin de meubles de bureau. Il n'en manquait aucune.
C'est alors que le téléphone sonna. Je le fixai, effrayé, puis décrochai.
- "Ici Veum."
Une voix mélodieuse répondit :
- "Ici William Moberg, l'avocat."
Je m'enquis :
- "Le seul ? L'unique ?"
Il y eut un court silence. Puis la voix reprit.
- "Pardon ?"
Le regard sur la pile de factures, je répondis :
- "A votre service.
- Euh. Vous êtes Varg Veum, le détective privé ?
- C'est moi-même.
- Je ... j'ai un travail pour vous. Pouvez-vous passer à mon cabinet ?"
Il m'indiqua une adresse, à dix minutes de là à pied.
- "De quoi s'agit-il ?
- Je préfère ne pas en discuter au téléphone. Quand cela vous conviendrait-il ?
- N'importe quand. Je suis surmené à force de ne rien faire.
- Dans une heure ?
- Dans une heure, c'est très bien.
- Bon. On en parlera à ce moment-là.
- Difficile de faire autrement.
- Au revoir.
- Au revoir." ... [...]
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MissAlfie
07 juin 2011
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Je sortis mes provisions. Quand j'avais un travail comme celui-ci, je me préparais le matin un épais paquet de sandwichs ; c'était le tour des derniers : miel et geitost, fromage de chèvre sucré. Je pris la thermos de thé chaud, maintenant tiède. Je bus la dernière gorgée. Je sortis un stylo à bille et dessinai sur mon carnet un visage de femme à la longue chevelure ondulée. Mais ses traits étaient trop grossiers, alors elle se transforma en homme. Comme les cheveux le rendaient trop féminin, je lui ajoutait une moustache noire. Trop BCBG. Je le dotai d'une barbe. Il ressemblait à un Viking étique. Je le chaussai de lunettes pour le situer dans notre temps. Pour finir, je lui donnai un teint basané, celui d'une race proche de l'Equateur. Lorsque j'eux terminé, j'arraichai la page, fis une boule du chef-d'oeuvre et le laissait tomber sur le plancher de la voiture.
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Woland
31 mai 2012
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[...] ... Le visage était gris-bleu, presque méconnaissable. Autour du cou, il y avait un mince trait bleu : la trace d'un cordon ... Elle s'était pendue ... ou avait été étranglée. Son visage était différent, plus laid, mais ses cheveux restaient inchangés. Ils entouraient de leur éclat cuivré le visage boursouflé, étaient un peu en désordre, mais tombaient encore naturellement, avec comme une étincelle de vie encore en eux.
La veille, je m'étais étonné de ce qu'elle parût à ce point irréelle. A présent, je faisais l'expérience inverse.
C'était une ironie du sort, un paradoxe cruel. Cette femme qui, de son vivant, faisait l'effet d'une silhouette découpée dans du papier, d'une poupée gonflable, paraissait tout à coup terriblement vivante. Sans doute parce que c'était la première fois que je l'approchais de si près. Je me rendais compte à présent que quelques années s'étaient écoulées depuis que les photos avaient été prises. Je remarquai les deux sillons, encore peu prononcés, des deux côtés de la bouche, la moue un peu amère des lèvres, les plombages des molaires visibles, les cernes sombres sous les yeux et les rides fines, mais distinctes, de son front, comme si quelqu'un avait passé doucement une fourchette sur la peau.
Le médecin qui tenait son bras avait sur le visage une expression mélancolique, comme si tous les cas de mort subite qu'il avait vus s'étaient superposés là, un à un. Il passa ses doigts le long de la face interne du bras livide et regarda [le commissaire] qui s'était accroupi auprès de la portière. Je me penchai encore davantage. Comme un collier de perles bleues marquait tout le bras. ... [...]
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cvd64
26 juin 2018
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Au milieu du mur de droite il y avait une porte. Et je n'étais plus seul. Devant la porte, un homme était là, qui me regardait. Dans la main droite, il tenait quelque chose qu'il braquait sur moi.
Il n'était pas laid, habillé simplement, pour la circonstance (
) Il me fallut quelques secondes pour réaliser que je contemplais mon propre reflet.
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Gunnar Staalesen - Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés .A l'occasion du "Festival Polar en cabanes" qui s'est déroulé du 26 au 27 septembre 2015, rencontre avec Gunnar Staalesen autour de son ouvrage "Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés" aux éditions Gaïa. Traduit du norvégien par Alex Fouillet. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/staalesen-gunnar-coeurs-glaces-9782847206289.html Notes de Musique : © Mollat www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/Librairi... Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Libra... Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemo... Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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